Monsieur le rapporteur, vous pourriez éviter d'être désobligeant. Nous sommes ici pour nous expliquer entre nous, mais nous travaillons aussi pour que nos débats fassent l'objet d'un compte rendu qui servira de référence pour celles et ceux qui analysent l'élaboration des textes. Je ne doute pas que les partenaires sociaux – dont vous écartez la négociation d'un revers de main, en disant : « Nous verrons bien ; pour le moment, c'est nous qui décidons » – seront attentifs à ce que nous aurons dit ce soir.
Je ne qualifierai pas vos propos. Je regrette que vous ayez éprouvé le besoin de considérer implicitement que les miens étaient inutiles. Vous avez d'ailleurs pris un risque, à cet égard, parce que nous pouvons tous parler très longuement. J'ai droit à cinq minutes, je peux les prendre. Et nous ne sommes pas encore couchés !
Lorsque l'on défend un amendement, on dit ce qu'il contient, puis on argumente en disant pourquoi on considère qu'il faut le voter. Cela s'appelle le travail parlementaire. Et ces explications sont aussi respectables quand elles sortent de ma bouche que quand elles sortent de la vôtre.