Je vais m'exprimer contre cet amendement, mais pour des raisons exactement inverses à celles exposées par M. le ministre, en dépit du respect et de l'amitié que je lui porte. Je regardais M. Myard rire sous cape et je connais moi aussi un peu nos compatriotes de l'étranger et la façon dont ils sont aujourd'hui représentés au Sénat ; or l'idée d'ajouter des députés au capharnaüm géographique et humain que représentent ces deux millions de Français, avec des différences considérables d'un continent à l'autre, me laisse pantois. Malgré toute l'amitié, l'estime et le respect immense que je porte au Président de la République, avec lequel je suis d'accord dans 99 % des cas, je maintiens que c'est totalement infaisable.