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Intervention de Benoist Apparu

Réunion du 24 juillet 2007 à 21h30
Libertés et responsabilités des universités — Article 12

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu, rapporteur :

Évidemment, la commission n'a pas examiné l'amendement n° 305 , déposé en séance. Mais, à titre personnel, je partage à 100 % l'analyse de Mme la ministre. Sans la reprendre, je vais juste y ajouter un détail.

Ce que souhaitent, semble-t-il, un certain nombre de nos interlocuteurs, c'est que les postes restent directement affectés aux UFR de médecine et non pas aux universités. Tel est l'objet de notre discussion. Pourquoi nous semble-t-il important – au-delà des arguments soulevés par Mme la ministre – d'affecter ces postes aux universités ? Pour un motif essentiel : n'interdisons rien ! Il est tout à fait possible que, demain, tout le monde trouve son compte – y compris l'UFR de médecine – à l'affectation d'un nouveau PU-PH à une UFR de chimie ou de physique. Si vous adoptez l'amendement n° 43 tel qu'il est présenté, vous allez l'interdire : on ne pourra affecter le PU-PH qu'à l'UFR de médecine, exclusivement.

Pourquoi ne pas élargir les possibilités ? Dans au moins 95 % des cas, l'université attribuera le nouveau PU-PH à l'UFR de médecine. Mais peut-être que dans 1 % ou 2 % des cas, le poste sera affecté en physique ou en chimie, à la satisfaction de tous, y compris des médecins de l'université qui préfèreront que la recherche s'effectue dans une autre discipline que la médecine. N'interdisons rien, tout en ayant conscience que 95 % des postes iront à l'UFR de médecine.

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