Le comité Balladur avait proposé un délai de trois mois, afin d'introduire une certaine souplesse tout en conciliant action de l'exécutif et pouvoirs du Parlement. Le projet de loi a retenu un délai de six mois, qui nous a paru trop long : il risque d'installer dans la durée une opération susceptible d'être réduite dans le temps. C'est la raison pour laquelle nous avons proposé de le ramener à quatre mois. Nos forces continueraient à disposer d'une bonne souplesse opérationnelle, le délai technique pour chaque relève étant précisément de quatre mois. D'autre part, les pouvoirs du Parlement seraient mieux garantis : il pourrait décider de la poursuite des opérations au moment même où une opération ponctuelle devient éventuellement une opération de longue durée.