Monsieur le ministre, nous ne sommes pas dans un banquet de l'UMP, vous ne faites rire personne ici. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Nous vous faisons une proposition très moderne. Vous pouvez être pour, vous pouvez être contre, mais puisque vous voulez associer le capital et le travail, nous vous suggérons de redonner aux salariés le pouvoir de s'opposer aux licenciements massifs, comme nous l'avons fait dans la loi de modernisation sociale, et de leur donner la possibilité de siéger dans les conseils d'administration à travers leurs organisations syndicales. Voilà notre vision des rapports du capital et du travail. Cette vision est bien plus moderne que les seuls mots que vous voulez mettre dans le texte et qui ne changent strictement rien à une réalité conservatrice. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
(L'amendement n° 38 , mis aux voix, est adopté.)