Mais dès lors que vous avez monté le cavalier sur le cheval, le cheval étant le salarié et le cavalier le possesseur du capital, le fait que vous appeliez « dividende du travail » l'avoine que vous donnez au cheval ne change rien à l'inégalité du rapport. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Vidalies vient de parler de La Poste, moi-même je vous ai parlé de Renault, mais nous pourrions évoquer le cas d'Air France ou même de la SNCF : l'inégalité tient à votre système, qui aggrave l'inégalité dans la répartition des richesses, en donnant de plus en plus au capital et de moins en moins aux salariés. Vous fabriquez des salariés pauvres, mais vous avez besoin de faire avaler la pilule et de faire croire que vous consentez des efforts. C'est tout l'objet de ces lois qui s'enchaînent les unes aux autres et qui ne visent qu'à donner du spectacle dans les médias.