La trame verte consiste à relier les espaces naturels par des corridors biologiques afin de renforcer l'échange entre les espèces végétales et animales. Cette trame verte pourra remplir tout son rôle à condition que la continuité territoriale soit restaurée. Encore faut-il qu'elle ne soit pas réduite à une espèce de « bocal » : il serait trop facile de tirer prétexte de ce qui y serait conservé ou accompagné en termes de biodiversité, pour affirmer que toutes les questions ont été résolues. La trame verte ne dispense pas d'une approche globale des questions de biodiversité – ainsi sur les questions touchant aux pesticides ou aux types de cultures. Je m'appuie, pour étayer ces affirmations, sur des études de chercheurs, de l'INRA notamment, qui ont appelé notre attention sur le fait que la trame verte ne résout pas tout.
Le texte, tel qu'il nous est proposé, dispose que la trame verte est constituée, sur la base de données scientifiques, des espaces protégés en application du droit de l'environnement. Cela signifierait que l'on ne permettrait pas à tous les espaces d'être définis comme zones noyaux sur la base de données scientifiques : on peut trouver en dehors du périmètre protégé des lieux abritant des espèces ayant un caractère remarquable ou singulier en termes de biodiversité et qui doivent servir de zones d'extension pour la restauration de la biodiversité.
Mon amendement n° 407 consiste donc à insérer les mots : « zones noyaux de biodiversité jouant un rôle fondamental pour les espèces et habitats menacés, dont les ».