Le rapporteur a parfaitement précisé qu'en donnant des pouvoirs de police judiciaire aux agents de la HADOPI, la loi place automatiquement ces derniers dans le champ d'application de l'article 12 du code de procédure pénale.
Vous défendez des amendements qui exigent l'information préalable du procureur avant tout acte des agents de la HADOPI : cela n'est ni justifié ni possible matériellement. Lorsque l'un des agents de l'Autorité de la concurrence ou de la HALDE entend une personne soupçonnée de pratiques anticoncurrentielles ou de pratiques discriminatoires, il ne prévient pas préalablement le parquet ; alors pourquoi aurait-on une telle exigence à l'égard de la HADOPI ?