Ce débat est d'autant plus déséquilibré qu'on se trompe de vérité. Il ne s'agit pas de savoir s'il faut réagir à la crise ou pas, car chaque fois qu'il revient dans cet hémicycle, c'est porté par un contexte différent. En réalité, tout repose sur la question fondamentale du rapport des Français, de notre pays, à l'argent. Le débat que nous avons, une énième fois aujourd'hui, est celui-là.
À ce sujet, j'ai une conviction personnelle que je défends depuis bien longtemps : les décideurs politiques, qu'ils soient de gauche ou de droite, ont la responsabilité de sortir de schémas qui ne sont plus de notre temps.