Nous voterons l'amendement de suppression du paquet fiscal, mais je voudrais profiter de l'occasion pour poursuivre le débat sur les heures supplémentaires.
Hier, madame la ministre, vous avez contesté le fait que la France avait la particularité d'être le seul pays au monde où les heures supplémentaires coûtaient moins que les heures normales, au prétexte que 5,5 millions de salariés en auraient profité l'année passée. Le problème, c'est que la conjoncture a changé.
Si les heures supplémentaires détaxées, défiscalisées, pouvaient avoir un intérêt en période de croissance, lorsqu'il y a des créations d'emplois, lorsque les jeunes trouvent du travail au sortir de leur cursus de formation, lorsque le chômage partiel ne s'étend pas, lorsque les annonces de plans sociaux ne se multiplient pas,…