Cet amendement est destiné à éviter la spirale infernale vers l'extrême pauvreté. Le dispositif qui nous est présenté aujourd'hui fait que, au bout de un an, le demandeur d'emploi doit prendre un emploi rémunéré au moins à hauteur du revenu de remplacement. Imaginez que, quelques mois plus tard, il perde son emploi par suite d'un banal licenciement économique. Son nouveau revenu de remplacement correspondra à 57 % du revenu de remplacement initial. Ainsi, en quelques mois, il aura perdu les trois quarts de son salaire antérieur. Je propose donc que, lorsque l'emploi est perdu dans ce dispositif, le salaire de remplacement soit recalculé sur la base du salaire antérieur, de façon à éviter cette spirale qui risque d'entraîner des gens vers l'extrême pauvreté puisque, en quelques mois, ils perdront 75 % de leurs revenus.
Cet amendement est d'autant plus important que, dans certains secteurs, les industries et les services ont des durées de vie très courtes. Au bout de quelques mois, ils disparaissent et placent leurs employés dans une extrême précarité.