Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Charles de Courson

Réunion du 7 janvier 2009 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2009 — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

À cela s'ajoute le milliard et demi du RSA, sachant que je suis de ceux qui pensent qu'il faut appliquer, comme cela m'a été enseigné à la Cour des comptes, le coefficient π aux estimations du ministère de la solidarité : on part de 1,5 milliard pour finir à 4,5 ! Avec, en sus, les 2 milliards inclus dans le plan de relance, nous arrivons à un total de 16 ou 17 milliards d'euros affectés au soutien de la consommation. Les critiques de l'opposition sont donc infondées.

Nous voterons enfin ce plan parce qu'il est limité dans le temps, l'essentiel des mesures n'ayant d'incidence que sur 2009, 2010 n'étant affecté qu'à hauteur d'un milliard d'euros. Si certains le regrettent, ce n'est pas le cas des députés du Nouveau Centre, et j'en viens ainsi à la seconde partie de mon exposé, qui concerne les trois contraintes que nous estimons devoir être respectées.

Il faut, en premier, lieu revenir à l'équilibre budgétaire. Et si la gauche revient un jour au pouvoir, chers collègues de l'opposition, vous ne pourrez pas continuer à creuser des déficit budgétaires qui, d'après les estimations de notre rapporteur général, approchent les 4,8 ou 4,9 % mais peuvent fort bien finir aux alentours de 5 ou 5,2 %. Certes, c'est moins bien qu'en 1992 ou 1993, puisqu'en mars 1993, lorsque la nouvelle majorité a été élue, nous atteignions les 6,3 % et qu'il a fallu prendre immédiatement un certain nombre de mesures correctrices pour ramener le déficit à 6 %.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion