Ainsi, aujourd'hui, nous ne sommes pas du tout, et heureusement, dans la situation catastrophique de l'Espagne dans le domaine du logement.
On a évoqué la Grande-Bretagne. La baisse de la TVA constituerait certes, tout le monde le sait, la politique de la demande la plus facile, mais elle favoriserait la fabrication de produits d'importation et creuserait les déficits sans offrir les contreparties souhaitables.
Le choix courageux qui a été fait d'une politique qui privilégie l'offre tout en maintenant le soutien au pouvoir d'achat, à travers notamment le RSA, nous semble reposer pas plus sur une jambe que sur trois jambes, comme vous l'avez suggéré, mais sur deux jambes, comme il nous semble à peu près normal pour asseoir des propositions raisonnables.
Pour réussir, nous n'aurons pas besoin du rebouteux, je rassure M. Brard ; nous devons commencer par rejeter cette question préalable et poursuivre l'examen de ce projet de loi qui nous permettra de conduire une politique plus volontariste. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
(La question préalable sur le projet de loi de finances rectificative n'est pas adoptée.)