Nous avions bien compris que nous participions, aux côtés de professionnels reconnus, à un jeu de dupes amenant, d'un côté, à formuler des préconisations inévitablement coûteuses en termes de contenus et de diversification et, de l'autre, à supprimer des ressources.
Nous ne pouvions décemment plus continuer à participer à une commission alibi, si révélatrice du mode de gouvernance du chef de l'État que nous dénonçons avec force aujourd'hui sur bien d'autres sujets. Nicolas Sarkozy est en effet le premier Président de la République à considérer que sa seule parole, sitôt prononcée, doit avoir force de loi, d'où son mépris pour le Parlement, enceinte dont la seule fin consisterait à lui faire perdre du temps. On connaît la suite : le projet de loi organique et son article 13.
Oui, nous l'assumons, nous nous sommes fortement opposés à la majorité, durant près de quatre semaines dans cet hémicycle, quitte à appeler Casimir à la rescousse. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)