Il fallait, au sein de cette commission, travailler vite, mais hélas, quelques semaines, c'est encore trop long pour le chef de l'État. C'est pourquoi, le 27 mai dernier, avant même la remise officielle du rapport de la commission qu'il avait lui-même créée, Nicolas Sarkozy a craqué et rendu ses premiers arbitrages, un beau matin, sur une radio périphérique. Pour nous, députés et sénateurs de gauche membres de la commission Copé, la mascarade n'avait que trop duré et nous avons alors quitté la commission.