On voit bien que la présidence de la commission des finances par un député de l'opposition n'empêche pas ladite commission de travailler.
Je tiens à dire que si la rédaction des rapports était confiée, proportionnellement à l'importance des groupes et au choix du bureau de chaque commission, à des membres de la majorité ou de l'opposition, le travail ne s'en ressentirait pas dès lors que les rapporteurs exprimeraient l'avis de leur commission, comme il se doit dans un Parlement mûr et serein. Quand bien même un rapporteur serait désavoué par sa commission, son rôle n'est pas d'exprimer dans l'hémicycle son opinion personnelle, mais celui de la commission. À cet égard, je trouve éminemment regrettable qu'il n'y ait pas de partage des responsabilités au sein de la majorité.