Je voudrais faire une proposition, parce que je voterai, en tout état de cause, cet amendement. Il convient d'ouvrir ces crédits en autorisations d'engagement puisqu'il est indispensable de donner de la visibilité aux différentes professions touchées par ce véritable désastre.
Si le rythme des paiements est celui que vous pensez, monsieur le ministre, nous dissocierons en crédits de paiement.
J'estime qu'il s'agit ici d'une dépense d'investissement. Ouvrons les crédits en autorisations d'engagement et vous abonderez en crédits de paiement en fonction des nécessités.
Je le répète, il s'est produit un véritable désastre. Il est absolument nécessaire que l'État, seul capable d'y faire face, mette en place les crédits nécessaires, permettant de régler le problème le plus urgent, à savoir l'évacuation, la création d'aires de stockage et l'arrosage, comme l'a précisé M. Emmanuelli.
Concernant l'indemnisation des sylviculteurs, nous espérons que, grâce à la commercialisation des bois, ils ne se retrouveront pas avec une recette nulle.