Le plan proposé ici tend à mettre l'accent, grâce à l'octroi de prêts bonifiés et garantis aux professions en aval, sur la possibilité d'acheter aux sylviculteurs les bois tombés à un prix raisonnable, même si le marché est difficile. Les sylviculteurs pourraient alors, comme en 1999, bénéficier de recettes. Par ailleurs, cela permettrait – cette fois encore plus en amont – les futures replantations grâce à des crédits budgétaires et, comme l'a très bien expliqué M. Emmanuelli, cela faciliterait l'évacuation des bois tombés, leur transport, leur stockage, grâce à la construction d'aires de stockage. Ce plan me semble assez logique. La commission a considéré qu'il n'y avait peut-être pas suffisamment de crédits au premier étage du plan, le plus immédiat, à savoir l'évacuation et le stockage des bois en attendant leur future commercialisation.
(L'amendement n° 89 n'est pas adopté.)