Le sujet est compliqué, je l'admets. Avec l'amendement n° 89, il est question d'indemnisation. Avant la tempête, le bois valait 30 euros le mètre cube. Aujourd'hui, le prix est compris entre 7 et 5 euros et, au final, les exploitants n'obtiendront vraisemblablement que 2 ou 3 euros par mètre cube. Ils vont perdre 27 euros par mètre cube. L'indemnisation est donc destinée à compenser ce manque à gagner.
L'amendement auquel vous faites allusion, monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre, porte sur les crédits ouverts pour financer le stockage du bois. Certes, cela représente 600 millions d'euros, mais la perte subie sur le prix du mètre cube reste la même pour le sylviculteur. Les amendements concernent deux sujets très différents.
Monsieur le ministre, je l'ai expliqué, la tempête de 1999 était la première depuis l'après-guerre et a eu des conséquences inférieures de moitié à Klaus. Ne nous livrons pas à l'exercice ridicule qui consiste à savoir qui, de la droite ou de la gauche, a fait moins.