L'argumentaire de M. Sandrier était tellement complet que je serai rapide.
Nous sommes ici à la croisée de deux chemins : celui de la santé publique, et celui du pouvoir d'achat, puisqu'on reproche souvent aux fruits et légumes d'être très chers. Par une mesure de gouvernance publique, nous pourrions ici en atténuer un peu le coût – ce qui ne nous empêcherait d'ailleurs en rien de surveiller les circuits de distribution, pour abaisser encore ce coût.
Les producteurs de toutes les régions seraient également, je crois, sensibles à cette démarche. Le sujet a été évoqué lors de l'examen du projet de loi Hôpital, patients, santé, territoire. C'est une mesure qui s'inscrit à la fois dans le cadre de la relance de la consommation et dans celui de la sauvegarde du pouvoir d'achat : je la crois donc judicieuse.