Écoutez : c'est important.
Les campagnes du ministère de la santé n'ont d'ailleurs de cesse de nous le rappeler. Il est temps que le gouvernement mette en oeuvre une politique cohérente. La faible consommation de fruits et légumes est un déterminant notoire de la fréquence de plusieurs pathologies, telles le cancer, les maladies cardio-vasculaires ou l'obésité. Rappelons que le traitement de l'obésité coûte 15 milliards d'euros par an ! Un pourcentage élevé de cancers pourraient être évités par une consommation quotidienne de fruits et légumes d'au moins 400 grammes. Encore faut-il en avoir les moyens !
Ce serait enfin une mesure de justice : ce sont les populations en situation de précarité ou sous le seuil de pauvreté qui consomment le moins de fruits et légumes – celles, justement, qui ne seront pas concernées par la baisse d'impôts sur le revenu contenue dans ce projet. Vous aidez les classes moyennes ; aidez aussi les plus pauvres à offrir une alimentation équilibrée à leurs enfants.
Nous vous proposons donc d'adopter cet amendement, qui contribuerait à améliorer la santé de nos citoyens, et participerait ainsi à améliorer les comptes sociaux.