Cela étant, je veux revenir sur un point développé par Éric Woerth : il est vrai que c'est difficile à saisir pour le grand public, mais nous sommes tous d'accord sur le fait que le bonus n'est pas une stock-option. En effet, on ne peut pas anticiper sur l'évolution du cours de la Société générale car cela reviendrait à prévoir l'évolution dans les trois mois à venir, ce que personne ne peut faire.
Mais ce qui nous met tous mal à l'aise, c'est l'impression qu'il y a une vraie différence entre le nombre de stock-options attribué aux cadres et celui attribué aux dirigeants. Je le dis : par rapport à ces quatre dirigeants et au volume de stock-options qui leur sont attribuées, la majorité UMP se sent mal à l'aise. Nous pensons que c'est malvenu, que ce n'était certainement pas le moment. Je le dis aussi pour que ce soit écrit au Journal officiel. Le ministre conserve toute sa réserve, ce qui est bien évidemment légitime parce qu'il est membre du Gouvernement ; la majorité a toute sa liberté pour pouvoir dire ce qu'elle pense.