On peut admettre le principe, en vue d'aider les ménages, du doublement du PTZ, dont on connaît le coût – 200 millions d'euros –, mais l'autre partie de l'amendement, qui consiste à apporter de la trésorerie aux banques, nous interpelle. Vous avez parlé, madame la ministre, d'incitation à commercialiser. Comme si ce n'était pas le métier naturel des banques de commercialiser des prêts !
Je souhaiterais donc des précisions. Cette aide a-t-elle été évaluée ? Outre l'incitation à commercialiser, qui expliquerait le pourquoi d'une telle mesure, pouvez-vous nous dire combien, concrètement, cela va coûter ?
Je pense qu'il est plus logique de soutenir l'amendement de notre rapporteur général que celui du Gouvernement. Si Mme la ministre ne retirait pas son amendement, nous voterions contre.