La commission a adopté l'amendement n° 40 plutôt que d'autres, car elle a jugé indispensable que le capital de la société chargée de l'audiovisuel extérieur de la France soit détenu à 100 % par l'État. Certains propos entendus tout à l'heure confirment d'ailleurs cette intention.
Nous sommes là dans le droit fil, madame la ministre, du travail accompli par le groupe de travail spécial chargé de préparer la création de la chaîne qui s'appellerait ensuite France 24 – une chaîne d'information continue internationale dont nous, parlementaires, souhaitions qu'elle soit entièrement publique. TF1 avait été associée à ce projet et, quelles que soient les conditions de sa sortie du dispositif – qui ne sont pas l'objet de notre débat – force est de constater que la raison publique l'a emporté : chacun préfère une chaîne internationale essentiellement publique.
Voilà pourquoi la commission a souhaité que la totalité du capital soit d'origine publique, solution qui nous a paru conforme à l'esprit de la réforme. Comme pour l'audiovisuel public, nous avons voulu que le financement de l'action extérieure de la France soit assurée en totalité par le service public.