Le mode de scrutin n'est pas un sujet de débat médiocre, mais ce n'est pas celui qui nous réunit aujourd'hui. J'ai bien compris les appels des uns et des autres et je me référerai à ce qu'a dit hier le Premier ministre. Il s'agit de réformer la Constitution et, comme l'a rappelé Arnaud Montebourg, nous sommes à la recherche d'un consensus sur l'objet du texte, et non sur des éléments qui constitueraient, comme le souhaiterait M. Mamère, des préalables ou des oukases. On voit bien qu'il y a, sur les bancs de la gauche, plusieurs écoles. J'ai bien écouté Arnaud Montebourg et j'ai eu l'impression qu'il s'adressait plus à son président de groupe qu'à nous-mêmes lorsqu'il disait qu'il fallait absolument parvenir à un consensus sur un texte constitutionnel tendant à donner plus de pouvoirs au Parlement. J'ai également entendu M. Mamère répétant inlassablement les raisons pour lesquelles il ne votera pas, de toute façon, le texte que nous lui proposons aujourd'hui. Je rappelle à M. le député- maire de Bègles qu'avant de prôner la limitation du cumul des mandats, il pourrait se l'appliquer d'abord à lui-même !