Jean-Christophe Lagarde vient de le rappeler, il s'agit, pour nombre d'entre nous, de l'un des sujets les plus importants de cette réforme. Sur ce sujet, un argument « bateau » est employé à satiété, selon lequel la question soulevée par cet amendement ne serait pas d'ordre constitutionnel. J'invite ceux qui y recourent à relire la Constitution qui, non seulement, précise que le suffrage peut être direct ou indirect, mais, de surcroît, qu'il est toujours universel, secret et égal. La simple affirmation du principe d'égalité du suffrage devrait rendre superfétatoire l'amendement n° 244 ainsi que les deux sous-amendements nos 592 et 602 . Or, faut-il rappeler qu'aujourd'hui ce n'est pas la peine qu'un électeur de gauche se déplace pour voter à Neuilly-sur-Seine puisqu'il n'a aucune chance d'influencer le scrutin et qu'il en est de même d'un électeur de droite à Saint-Denis ?