Ma première remarque est qu'il est assez paradoxal discuter de l'absentéisme devant les seuls présents – mais c'est la loi du genre.
Ma deuxième remarque anticipe sur les discussions que nous aurons à propos du temps législatif programmé. Notre débat présent est précisément de ceux dont on ne pouvait prévoir le temps que nous y passerions, chacun souhaitant faire valoir ses arguments. Le temps global ne sera donc pas si simple que cela à gérer.
Enfin, il est hypocrite de faire croire que l'absentéisme parlementaire n'existe pas. Il existe depuis toujours ; je rappelais hier, dans ma motion de renvoi en commission, que le premier président de l'Assemblée nationale à s'en être plaint l'avait fait en 1898. De tout temps l'Assemblée a souffert de l'absentéisme, et ce n'est pas propre à cette législature.