Je regrette que nous abordions le problème de la présence des parlementaires d'une manière aussi réductrice que le fait le président de la commission des lois. En effet, d'une part, cette présence ne peut pas être jugée à la seule aune des réunions de commission – même s'il est vrai que les commissions vont avoir une importance accrue. D'autre part, ce n'est pas par la menace de sanctions financières que l'on peut régler cette question.
Si je dis cela, c'est parce que nous avons déposé un amendement qui viendra en discussion ultérieurement, à un autre article, et qui propose une vision plus globale des choses. Nous refusons d'engager un débat sur les motifs de l'absentéisme parlementaire, car nous n'en sortirions pas. Nous disons simplement qu'un député doit être trois jours par semaine à Paris : le mardi, le mercredi et le jeudi. Mais il ne suffit pas de le dire, encore faut-il prendre les moyens de le vérifier. C'est pourquoi nous proposons de relever l'heure d'arrivée et l'heure de départ de chaque député, selon des modalités qui devront être fixées par le Bureau. À l'intérieur de ce temps global de présence, chacun aurait a la liberté de participer aux réunions qu'il veut.