Il y a lieu, effectivement, de réfléchir au rôle et à la place que les centres de santé doivent pouvoir jouer, aujourd'hui plus que jamais du fait qu'il existe, sur le terrain, un véritable déficit en médecins dans presque toutes les spécialités. Ces structures collectives de proximité pratiquent le tiers payant et ont même signé des conventions directes avec les mutuelles pour certains patients – c'est le centre de santé qui prend en charge directement les travaux d'écriture liés au remboursement.
Comme cela a été rappelé, les centres de santé jouent un rôle très important auprès des plus fragiles – les personnes âgées ou les plus modestes. Dans la mesure où ils ne sont pas traités en tant que tels, avec leur spécificité, ils sont finalement pénalisés. Il est vrai qu'à force de protester, ils ont obtenu que certaines de leurs contraintes soient prises en charge. Toutefois, ils souffrent encore d'un grand nombre d'insuffisances. Ainsi, les dépenses liées, dans les bureaux d'accueil, aux taches de secrétariat qui permettent notamment d'aider les personnes dans leurs démarches, y compris sociales, ne sont pas prises en compte, ce qui contribue à aggraver le déficit de ces centres.