J'aurais aimé revenir sur certains arguments développés par M. le président de la commission et par M. Herbillon, mais je ne peux m'adresser directement à eux, puisqu'ils sont absents.
Il n'y a pas, d'un côté, des conservateurs qui ne voudraient rien changer et, de l'autre, des modernes, qui voudraient tout changer, ou du moins pas là où les rangeait tout à l'heure M. Copé.
Si nous sommes rassemblés ici, c'est parce que, un certain 8 janvier, le Président de la République a annoncé tout à trac la suppression de la publicité sur France Télévisions. Mme la ministre elle-même n'était pas prévenue – j'en ai la ferme conviction –, et les responsables de France Télévisions ont été les premiers surpris : ils étaient au contraire en train de réfléchir à une relance de la publicité sur les télévisions publiques et même à un éventuel accroissement de la durée des écrans publicitaires, comme certains ont pu nous le dire lors d'auditions ou de rencontres.
Aujourd'hui, il y a donc, d'un côté, ceux qui exécutent un ordre venu d'en haut et, de l'autre, ceux qui – n'en déplaise à M. Herbillon – argumentent pour démontrer que ce projet de loi est néfaste pour la télévision publique et les téléspectateurs.
Je voudrais rappeler à M. Copé, qui se gargarise des auditions de la commission spéciale, qu'auditionner des personnes, ce n'est pas forcément les entendre.