Et franchement, je vous le dis, sur cet article 18, nous avons le sentiment que le débat n'a pas pu vraiment avoir lieu. Vous nous avez répondu par l'invective, en nous montrant du doigt, en disant que nous faisions de l'obstruction, que nous faisions du débat pour le débat, comme s'il s'agissait d'occuper le temps – face à un gouvernement qui, lui, préfère l'urgence à l'étude sérieuse des projets de loi !
L'amendement que nous proposons vise, là encore, à ce que les parlementaires soient respectés, et à mettre un terme à ce principe qui n'est peut-être pas très souvent utilisé mais qui peut l'être, je veux parler du principe du vote bloqué. C'est la vieille méthode du « Circulez, il n'y a rien à voir ! », ou du « C'est à prendre ou à laisser ». Eh bien non ! Dans un Parlement, ce n'est pas à prendre ou à laisser, c'est à débattre.