Sur le fond, je relève que M. Ayrault n'a repris aucun des arguments de M. Vaxès. Il a dû en imaginer un autre pour justifier son vote en faveur de l'exception d'irrecevabilité. En revanche, ni l'un ni l'autre n'ont manqué de rappeler que la réforme de la Constitution avait été votée de justesse. Certes, il s'en est fallu de deux voix. Mais une majorité de plus de 60 % est un score dont se réjouiraient bien des députés. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Vous avez évoqué trois points, monsieur Vaxès.
Le premier est le prétendu confort des ministres, qui retrouveront facilement leur poste de parlementaire en quittant le Gouvernement. Faut-il rappeler le contexte dans lequel s'est bâti la Ve République, au sortir de la IVe, où, c'est vrai,…