M. Lurel défend avec constance, et talent, les mêmes causes en présentant les mêmes arguments. Mais, à l'instant, il nous disait que l'État ne se donne pas les moyens de contrôler l'application des baisses de l'octroi de mer décidées par la collectivité territoriale. Or ce sont maintenant ces mêmes moyens auxquels il demande à l'État de renoncer. Il s'agit notamment d'acheter les logiciels nécessaires pour assurer un contrôle sur des milliers de produits. On ne peut scier la branche sur laquelle on est assis. En revanche, je m'engage auprès du président du Conseil régional de Guadeloupe, et de ceux des autres régions, à faire contrôler par les services compétents de l'État l'application des baisses de l'octroi de mer et leur répercussion sur le pouvoir d'achat. Mais ne réduisons pas les crédits qu y sont consacrés.