Pourtant ses marges ont augmenté de 12 % l'an dernier, passant de 92 millions à 103 millions, selon les rares informations dont nous disposons. Les prix sont en effet fixés dans un face-à-face d'une totale opacité entre Bercy et les services de l'État, sans que les collectivités locales ou les organisations de consommateurs soient présentes.
J'aimerais aussi que soient prises en compte les marges de l'import-distribution outre-mer et la ristourne de fin d'année, autre forme de marge arrière. J'ai entendu le Président de la République évoquer le prix des médicaments. En ma qualité de chef de l'exécutif régional, j'ai contribué à faire baisser le taux de l'octroi de mer de 7 % à 5 % : cela s'est soldé par un gain de 5 millions d'euros pour les grossistes. J'aimerais qu'en ce domaine également, sans revenir à l'économie administrée, l'État exerce un contrôle vigilant.
Enfin, la plupart des régions d'outre-mer ont engagé un combat contre la fracture numérique. Il y a véritablement là urgence à se mobiliser.
Le pouvoir d'achat, ici comme chez nous, il ne faut pas se contenter d'en parler, il faut l'augmenter ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)