Je rappelle, pour nos collègues de gauche, que le bénéfice mondial c'est la différence entre l'assiette – les bénéfices recalculés en fiscalité française – multipliée par 33 %, moins ce qui est payé au titre de l'IS dans tous les pays producteurs. Or 95 % des bénéfices de Total sont produits à l'étranger, ce qui explique que la part française de l'IS atteindra à peine un milliard, voire moins.