Cet amendement relève du même esprit que le précédent. Il faut encourager des modes de production biologiques autour des captages. En effet, si vous vous contentez de protéger les captages et que l'on trouve à côté des modes de production très productivistes, chimiques, industriels, mécanisés, vous ne pourrez parvenir à améliorer la qualité des eaux que vous voulez capter pour les habitants des zones urbaines. Les captages peuvent intervenir extrêmement loin de ces zones. En Bretagne, par exemple, il y a un sérieux problème de pollution des eaux – M. Tourtelier en sait quelque chose –, notamment par les lisiers de porcs. Cela dit, je ne veux pas stigmatiser les éleveurs de porcs. Les élevages de poulets, les cultures de maïs sont aussi sources de pollution de l'eau. D'ailleurs, M. Jacob, qui a été agriculteur, le sait bien.