Vous allez nous répondre que ce texte passe précisément en urgence à l'Assemblée nationale au coeur de l'été pour anticiper sur la situation au sein de l'éducation nationale à la rentrée. N'est-ce pas toutefois un peu triste, quand on est ministre de l'éducation nationale, que d'anticiper la rentrée uniquement sous l'angle du conflit avec les enseignants ? N'est-ce pas un terrible aveu de votre part sur le climat qui règne au sein de cette grande institution que de préparer la rentrée uniquement avec ce texte sur le service minimum dans les écoles en cas de grève ?
Il y a à cela, on le sait, deux motivations. La première – je l'ai déjà évoquée – est d'opposer les parents d'élèves aux enseignants.