Et l'on prétend soudain que la seule solution est de mettre à contribution le service public par de nouvelles coupures publicitaires qui assureront de grosses coupures à TF1 !
Soyons clairs : dans le cas des radios locales, jamais RTL – passé de 50 % d'audience à l'époque à 18 ou 19 % aujourd'hui – ou Europe 1 n'ont réclamé d'argent en arguant de l'extension du nombre de radios, analogue à l'augmentation du nombre de chaînes depuis l'apparition de la TNT ! Ces radios ont su trouver des solutions, en entreprises modernes.
L'autre fausse bonne idée est évidemment la suivante : comment peut-on, dans la crise que nous traversons, dire aux citoyens français que la priorité absolue est de dégager 450, puis 800 millions d'euros, par de nouvelles taxes qui pèseront naturellement sur eux, alors que les hôpitaux sont en piteux état, que le pouvoir d'achat est en baisse et que le chômage n'a jamais été aussi élevé ? Ce discours est d'un autre âge !
Tout à l'heure encore, M. Carrez lui-même répétait qu'il s'agissait d'une fausse bonne idée, qu'il aurait fallu augmenter la redevance, que la majorité avait eu tort de la réduire et que c'était de ce côté qu'il fallait se tourner pour trouver une solution honorable.