Comme si la publicité ne faisait pas partie de la vie ! Comme si elle n'était pas aussi synonyme de créativité et d'imagination !
Je partage donc le point de vue de Didier Mathus : je suis d'accord pour tenter de réguler différemment la publicité et la supprimer des émissions pour la jeunesse, où elle n'a pas sa place ; mais on fait preuve de puritanisme et de tartufferie en considérant qu'elle serait seule responsable de la qualité des programmes. J'y reviendrai.
Encore eût-il fallu que la pureté des intentions proclamées se traduise par la clarté des moyens alloués. Madame la ministre, ce n'est pas la provenance de l'argent, c'est sa quantité qui fait une bonne télévision. Personnellement, je ne voyais pas d'inconvénient à faire dépendre la télévision publique de fonds publics, mais il s'agit d'une fausse bonne idée.