L'indépendance pour un parti politique, c'est justement, comme vous le disiez, que la loi fasse en sorte qu'il ne soit pas obligé de passer sous les fourches caudines de tel ou tel parti.
Vous venez de nous asséner une contrevérité, en disant que ce serait le privilège des grands partis installés. Non ! C'est l'inverse. C'est la possibilité pour une formation, même si elle n'était pas présente sur tout le territoire, de bénéficier d'un financement public dès lors que des électeurs en nombre significatif auront décidé d'avoir des députés à l'Assemblée nationale.
Si cette proposition de loi n'était pas adoptée – finalement peut-être est-ce de cela que vous rêvez –, les autres partis seraient obligés de s'en remettre à un des deux partis installés. (« Mais non ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)