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Interventions en hémicycle de Henriette Martinez


193 interventions trouvées.

Je termine, monsieur le président. Lorsque le Défenseur des droits aura prouvé son efficacité, je pense que chacun s'accordera à reconnaître les avancées apportées par sa création. J'en fais le voeu en ce début d'année, persuadée que nous sommes tous ici de bonne foi, préoccupés par l'obligation de résultat qui est la nôtre envers nos concitoy...

Monsieur le ministre, depuis le début de cette discussion, je soutiens toutes les propositions du Gouvernement, parfois sans enthousiasme (« Oh ! » sur plusieurs bancs du groupe SRC), mais toujours avec discipline. Toutefois, dans cette affaire, je ne peux pas être d'accord avec le Gouvernement. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.) ...

dans des départements qui ont déjà subi les fermetures de services publics, les restructurations militaires, judiciaires, hospitalières, et j'en passe ? S'y ajoute, dans mon département, l'abandon de l'autoroute A 51. Et je reviendrais dans ma circonscription en disant que nous avons supprimé une mesure qui favorise l'emploi en milieu rural, ...

et qui sont déjà en difficulté ? Je ne peux pas faire cela, monsieur le ministre ! Je veux bien qu'on lance des plans et des programmes pour le Grand Paris, pour les banlieues, pour les agglomérations,

mais n'oublions pas qu'il y a aussi en France une ruralité, que Jean Lassalle a parfaitement décrite, qui souffre et dont nous ne pouvons nourrir ainsi le sentiment d'abandon ! (Vifs applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP et sur les bancs du groupe SRC.)

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le projet de loi qu'il nous est proposé de voter rendra effectif l'accord entre la France et la Roumanie relatif à une coopération en vue de la protection des mineurs roumains isolés sur le territoire de la République française et à leur retour dans leur pays d'origine a...

Il faut donc veiller à ce que l'identité de ces enfants soit recherchée. C'est ce que nous prévoyons. Nous sommes bien là dans le cadre de la Convention internationale des droits de l'enfant. Y contrevenir équivaudrait pour la France à cautionner leur enlèvement et le trafic dont ils sont victimes, comme furent victimes, dans d'autres circonsta...

Je voudrais, pour conclure, dire que les États parties doivent prendre, conformément à l'article 35 de la Convention internationale des droits de l'enfant, « toutes les mesures appropriées pour empêcher » ces trafics. Enfin, puisque rien ne semble s'opposer, en vertu des droits de l'enfant, à l'approbation de cette convention, je voudrais rend...

À entendre nos collègues de l'opposition, on a parfois l'impression que le coeur n'est que du côté gauche, et que la France ne fait rien pour soigner les étrangers malades. Étant moi-même très impliquée en faveur de l'aide de la France au développement des pays pauvres et en voie de développement, je veux rappeler que la France consacre une par...

Pourquoi la France contribue-t-elle actuellement, à hauteur de 300 millions d'euros par an, au Fonds de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose cette somme devant être prochainement portée à 360 millions d'euros, comme l'a décidé le Président de la République , si c'est pour soigner, sur son territoire, les étrangers malades du ...

S'il y a, dans les pays pauvres, une absence de soins de la part des États concernés, que je reconnais, il ne faut pas oublier que le Fonds mondial dispense des soins gratuitement sur le territoire de ces États. Si je le dis, c'est parce que j'ai vu, en territoire français notamment en Guyane , des malades venir se faire soigner du sida au ...

Je veux donc souligner ce point qui me paraît important, à savoir que la France paye deux fois : d'une part, au titre de la contribution au Fonds mondial, d'autre part, en soignant les malades étrangers sur son territoire ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Il y a là un vrai problème, que connaît bien M. Blisko pour présider le groupe de travail relatif à la protection de l'enfance et sur lequel nous nous étions déjà penchés lors de l'examen de la loi réformant la protection de l'enfance votée en 2007. Je ne pense pas que nous trouverons des solutions à l'occasion de l'examen du présent texte sur...

Mais il ne s'agit pas de le faire au mépris de l'adoption légale ni de fournir un moyen de contourner les procédures légales d'adoption en les facilitant. Le problème mérite plus qu'un amendement. Aussi, je souhaite que le Gouvernement nous aide à créer un groupe de travail sur cette question, afin de la résoudre une fois pour toutes plutôt qu...

J'entends bien les arguments que défend M. Chassaigne. Mais je parle en élue d'un département rural qui compte de très petites communes : dans ma circonscription, il y en a une de huit habitants et une de dix habitants. Actuellement, deux communautés de communes une en zone de montagne dans le Dévoluy et une toute petite communauté de la vall...

J'approuve totalement les propos du ministre. Voulons-nous conserver 36 000 communes ? Pouvons-nous nous battre la coulpe et dénoncer le fait que nous ayons le plus grand nombre de communes en Europe et en même temps ne rien faire pour que ce nombre diminue ? Les communes nouvelles offrent une chance que les maires ont immédiatement saisie ; je...

Si je m'accorde souvent avec les interventions de M. Chassaigne sur les territoires ruraux, je m'étonne ici de son conservatisme.

Il semble que vous ne vouliez rien changer. Or si l'on ne veut rien changer, rien ne sert de voter aujourd'hui une réforme des collectivités territoriales. Nous savons tous que le principe de la clarification des compétences constitue le fondement de cette réforme. Les élus en ont tout simplement assez de déposer trente-six dossiers pour obteni...