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Monsieur Gruffat, je vous remercie d'avoir répondu à notre invitation. Vous avez derrière vous trente-six ans de carrière dans la finance et êtes actuellement directeur général de Citigroup France, branche française d'un groupe mondial dont les actifs financiers se montent à quelque 2 200 milliards de dollars. Notre commission s'efforce de dé...
Le gouvernement fédéral américain a garanti plus de 300 milliards de dollars de vos actifs en échange d'une prise de participation de 27 milliards. Vous avez donc été au coeur de la tourmente et, à ce titre aussi, votre point de vue nous intéresse. (M. Jean-Claude Gruffat prête serment.)
Pour les Américains, c'était sans doute psychologiquement important.
C'est mon point de vue. L'État aurait pu entrer dans le capital des banques, puis revendre.
Quelles sont-elles, pour vous ?
Ces mécanismes sont-ils souhaitables ?
Personne ne doute que la spéculation peut assurer la liquidité et qu'elle est parfois utile pour « couvrir ». Le problème est de savoir comment se prémunir contre les opérations « casino » dangereuses et sans intérêt pour l'économie réelle. Qu'apporte le high frequency trading, le HFT, à l'économie réelle ? Davantage de liquidité, diront les pu...
Et ces opérations présentent un risque énorme.
Peut-être craignent-ils aussi que cela ne leur lie les ailes.
Mais cela ne garantit pas contre le risque systémique.
Néanmoins, la confiance entre les banques n'est pas revenue.
Les taux ne sont pourtant pas rémunérateurs...
Dette senior, dette mezzanine, etc.
Et ils ont trouvé des acheteurs pour qui le seul nom de l'institution constituait une garantie ?
La succursale française est-elle agréée en droit français ?
Et Bâle III ?
Il est cependant étonnant que l'on travaille sur Bâle III en Europe alors que Bâle II ne s'appliquera aux États-Unis qu'en avril prochain.
Quelles sont, selon vous, les faiblesses de Bâle II ?
Un économiste que nous avons entendu s'est étonné de ce que, depuis 2003 ou 2004, les liquidités aient augmenté de 15 % par an alors que le taux de croissance moyen était de 4 %. On peut légitimement se demander jusqu'à quand cela durera. Pourtant, ni le FMI ni la Banque des règlements internationaux (BRI) n'ont donné l'alerte sur cette masse d...
Pour ce qui est de la valeur des contrats sur instruments dérivés, M. de Boissieu nous a parlé de 700 000 milliards de dollars.