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Comment vérifiez-vous l'authenticité des ordres ?
Que pensez-vous des marchés de matières premières ?
Comment fixez-vous ces limites ?
Vous ne détenez pas de portefeuille ?
Qui sont vos actionnaires ?
Comment expliquer les déboires du London Stock Exchange ?
Parmi les produits dérivés, aucun ne vous semble aberrant ?
Pour en revenir à des principes simples, le métier de financier ne consiste-t-il pas à apprécier le risque ? Inventer des produits pour ne plus pouvoir le faire n'est-il pas un contresens ?
On a bien vu ce qu'il en était avec le reportage du Monde consacré à Abacus. Le contrat était tellement long que, vraisemblablement, personne ne l'a lu en entier. Pourtant, le produit a marché. Et l'agence de notation a délivré un triple A.
Et il y a de la crédulité là où il y a du désir. J'avais demandé à un banquier aguerri pourquoi les crises finissaient invariablement par se reproduire. Il m'avait répondu que c'était parce que les gens avaient « envie d'y croire ».
Des chiffres cités par M. de Boissieu, président du Conseil d'analyse économique, m'obsède : alors que le PIB mondial se monte à 60 000 milliards de dollars, le volume du sous-jacent des produits dérivés en circulation atteindrait 600 000 ou 700 000 milliards de dollars. Qui sait ce que tout cela recouvre ?
En tout cas, aucun établissement financier français n'aurait accordé de crédit immobilier sans demander les revenus de l'emprunteur.
La dernière fois, on pouvait compter sur la résilience mondiale. Aujourd'hui, il n'en est rien et la panique serait bien pire.
La panique serait démultipliée.
Convaincre le G20 ne sera pas une mince affaire parce que certains ont tout intérêt à cette opacité et à cette fragmentation.
La crise n'a pas ébranlé leurs convictions ? Business as usual ?
Les lignes ont bougé, tout de même, et en peu de temps. Monsieur Cerruti, monsieur Peresse, il ne me reste plus qu'à vous remercier. L'audition s'achève à 20 h 15.
Très bien !
Faux !