1058 interventions trouvées.
C'est très procyclique et parcellaire.
Votre rapport formule-t-il des conclusions à propos des agences de notation ?
N'a-t-il pas été suggéré aussi de rémunérer les agences de notation en fonction de la performance des produits ?
La dette souveraine, quant à elle, pose d'emblée un problème politique, auquel les solutions ne sont pas seulement techniques.
Nous ne sommes coupables de rien.
Pour des raisons fiscales.
Comment les Irlandais vivent-ils cette situation ?
D'autant plus que ce genre d'activité se délocalise très vite.
Les Irlandais ont-ils conscience que cette facilité se paie cher ?
J'ai lu que les activités de Google en France et en Allemagne étaient soumises à 2,5 % d'impôts, car tous les bénéfices remontaient vers deux holdings, l'une en Irlande et l'autre aux Pays-Bas, avant d'être directement transférés vers les Bermudes. Ces sociétés gagnent beaucoup d'argent et pourraient se dispenser de tels agissements. Mais tant ...
Un début d'harmonisation
Toutes les personnes auditionnées par la commission d'enquête ont du reste défini la transparence comme la priorité numéro un.
Pour détecter le conflit d'intérêts, la transparence est indispensable. D'où le rôle des chambres de compensation.
Le vrai problème est que bon nombre de banques ignoraient leur niveau d'exposition. Même une banque vertueuse aurait été incapable d'une telle transparence. L'une des personnes auditionnées tout à l'heure expliquait à ce propos comment, entre le samedi et le lundi soir, la situation d'une banque était passée du simple soupçon à la catastrophe ...
Certains proposent aujourd'hui d'interdire les CDS nus.
Moi qui me souviens du temps où il y avait des banques de dépôt et des banques d'investissement, cela ne me dérangerait pas.
En effet, cette perspective ne semble pas séduire l'Association française des banques l'AFB. Il est vrai que, jadis, les banques de dépôt ne faisaient pas les mêmes bénéfices.
La concentration s'est faite très vite dans les années 1970-1980, à la faveur d'achats et de fusions.
Un autre problème est que, comme l'expliquait à la commission des finances le président de l'AFB, les fonds propres coûtent très cher aux banques, car les actionnaires exigent une rémunération de 15 %.
Le directeur général de la Caisse des dépôts y a pensé : il crée un club d'investisseurs à long terme.