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C'est vrai !
C'est faux !
Notre collègue Patricia Adam a très bien montré la dérive institutionnelle qu'entérine ce projet de loi de programmation militaire. La défense appartient à tous, surtout si nous voulons que l'effort et l'esprit de défense soient partagés largement. Or le Président de la République est en train de préempter à son profit exclusif cette défense, a...
Le Président de la République a tout. Il a la décision, le Livre blanc a été rédigé sous sa dictée et Patricia Adam, qui a quitté la commission du Livre blanc avec l'autre représentant socialiste, a bien montré que les choix étaient faits à l'avance, que les dés étaient pipés. Le président de la commission lui-même reconnaissait que les contra...
Quelle estime pour la représentation nationale ! Quant aux concepts, ils sont très flous. La sécurité est une notion à la fois plus globalisante et plus vague que celle de défense. Aucune définition ne fait consensus dans la communauté stratégique. De plus, elle s'est sectorialisée : il y a la sécurité intérieure, la sécurité extérieure, la sé...
Or le Président de la République n'est pas omniscient en matière de défense et son expérience professionnelle dans ce domaine est même limitée. Cela va provoquer la prégnance et l'émergence du rôle de la technostructure. Même le général de Gaulle, qui s'y connaissait en matière militaire et avait quelques titres à faire valoir en matière de luc...
Pour cette raison et parce que ce projet de loi de programmation est devenu un fourre-tout, où le muscle, c'est-à-dire en fait les équipements militaires, qui devraient constituer l'essentiel, est entouré de trop de mauvaise graisse, de tous ces articles qui n'ont rien à y faire l'article 5 dont a parlé Patricia Adam, les articles 12, 13, 14 ...
D'abord, le Livre blanc : c'est logique. Ce Livre blanc a défini une stratégie et c'est ce qui lui était demandé. On peut être d'accord ou non sur le fond je me suis déjà exprimé sur ce sujet mais, sur la forme, il fallait que ce processus précède la loi de programmation. C'est à celle-ci, à présent, de décliner les orientations en choix co...
Nous traînons toujours, aujourd'hui, ce déficit d'équipement, et le Livre blanc sert d'alibi aux arbitrages financiers de cette loi loi que je ne voterai pas tant elle m'apparaît peu sincère en raison du surcalibrage des recettes retenues. Je porte en outre un regard critique sur la sous-estimation de l'importance de notre marine nationale. ...
Très juste !
M. Mallié devient lucide !
C'est une amnistie que vous proposez !
Vous voulez faire voter une loi d'amnistie !
Touché coulé, pourrait-on dire : le projet de loi de finances rectificative supprime les 1 976 264 315 euros d'autorisations d'engagement inscrits au programme 146, destiné à financer le deuxième porte-avions. Ces crédits traduisaient dans les chiffres une volonté clairement affichée dans maintes déclarations d'intention de bonnes intentions,...
Les candidats et élus RPR et UMP n'en ont pas été avares, à l'instar du Président Chirac, qui comparait les porte-avions aux gendarmes, qui ne peuvent aller que par deux. La majorité s'est donc rendue coupable de reniements et de tromperie démocratique. Quant au pseudo report de la décision à 2011 ou 2012, il s'apparente à des soins palliatifs ...
Ce n'est pas sérieux !
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, le choix du Président de la République et des auteurs du Livre blanc je cite en premier celui qui porte la plus grande responsabilité de ne pas prendre de décision au sujet du deuxième porte-avions est un gâchis, un déni de démocratie et une ineptie. Un gâchis d'abor...
Pour cela, pourquoi ne pas recourir à un financement inédit ? Financer un porte-avions dont le coût ne représente que la moitié des pertes de la Société Générale dans l'affaire Kerviel ne nécessiterait que la vente de 15 % du capital de Renault détenu par l'État, ou la moitié des titres Aéroports de Paris qu'il détient encore. Même la mise sur ...
En tout cas, ce ne sera pas la dernière fois !
On peut considérer que ce texte est justifié et opportun, d'abord pour tenir compte des réalités contemporaines. C'est après l'attaque des Twin Towers, le 11 septembre 2001, que les services de renseignements ont fait irruption dans les produits de grande consommation médiatique. Chacun a alors compris que, pour reprendre la formule de Sun Tzu,...