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Ne me remerciez pas : c'est un droit.
En revanche, il faut veiller, monsieur le président, à ce que personne ne cherche à dicter son opinion aux autres. Or M. Copé, qui vient d'arriver, nous dit : « Je n'accepte pas ». Mais il n'a pas à décider à notre place ! Ce n'est pas le président du groupe UMP qui s'exprime ici, mais le collègue Copé.
Vous intervenez au même titre que nous tous. Vous pouvez exprimer votre opinion, c'est votre droit le plus absolu, et nous défendrons cette liberté jusqu'au bout, mais vous n'avez pas à nous dicter les nôtres.
Là est la différence entre la démocratie et les autres régimes ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Rappel au règlement !
Le point de vue est cohérent !
Ce n'est pas loin d'être vrai !
Monsieur le président, depuis le début de cette séance, nous éprouvons un malaise certain. Nous avons entendu un collègue de l'UMP déclarer dans cet hémicycle, que vous étiez bien aimable de nous donner la parole.
Nous sommes les représentants du peuple !
Il n'est nullement question d'amabilité : nous voulons parler parce que c'est notre droit, cela doit être clair pour chacun. Nous n'en demandons pas plus, mais nous voulons être respectés. La question que notre collègue Chassaigne a posée est d'une extrême gravité : reviendra-t-on sur le vote des députés hier soir ? Le fait que nous n'obtenion...
Non ! Nous voulons la réponse d'abord !
Mais vous avez peut-être un avis ?
Mais quel est votre avis ?
C'est vrai !
J'interviens en effet en faveur de cet amendement. Certes, madame la secrétaire d'État, le principe de précaution a été constitutionnalisé. Mais si nous souhaitons qu'il figure dans cette loi, c'est parce que nous ne voulons pas que celle-ci soit inconstitutionnelle !
Nous tenons vraiment au respect de ce principe. Nous ne voulons pas montrer du doigt telle ou telle catégorie professionnelle. C'est au contraire le texte que l'UMP va voter qui, une nouvelle fois, fera des agriculteurs des boucs émissaires, car ce sont eux que l'on accusera d'être des pollueurs. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Unio...
Ces remarques valent également pour le monde industriel. Il ne vous a peut-être pas échappé, mes chers collègues cela a occupé trois lignes dans les journaux nationaux que nous n'avons plus le droit de pécher l'omble chevalier dans les lacs Léman, d'Annecy et du Bourget, pollués par les PCB.
Le Rhône, je l'ai dit hier, est également très pollué. Nous avons laissé faire, et nous avons même légalisé l'usage de ces produits. Vous comprenez pourquoi nous en appelons à la prudence. Nous ne voulons pas stigmatiser une catégorie sociale. Nous défendons, nous aussi, les agriculteurs, mais on ne peut pas dire que la qualité de l'eau en Bret...
La France a été condamnée récemment par l'Union européenne, et aujourd'hui les collectivités doivent consacrer des fonds très importants à la dépollution. Et chacun sait que la directive européenne qui nous impose de retrouver un bon état écologique des cours d'eau d'ici à 2015 ne sera pas respectée. Les dégâts sont tels qu'il sera extrêmement ...
Je soutiens, bien sûr, ces amendements, qui sont au coeur de ce texte. Là est le clivage essentiel. Nous considérons que l'autorisation de produire avec des OGM aura des conséquences économiques graves dans notre pays sur l'agriculture conventionnelle et sur les labels de qualité AOC, IGP , bref, sur toute l'agriculture de terroir qui ne se...