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Quelle solitude ? Nous sommes là, avec elle !
Ce n'est pas de l'idéologie, ça ?
On n'occupe pas un établissement !
Madame Batho, je voudrais d'abord vous poser une question. Connaissez-vous le rapport d'information n° 2832 sur la violence des jeunes en banlieue ?
Il date, je crois, de 1992. Ce rapport était lucide et prémonitoire. Son auteur n'était ni Christian Estrosi ni Éric Ciotti, mais notre collègue Julien Dray, député de l'Essonne, qui a toujours suivi les débats sur la sécurité et qui nous manque aujourd'hui. Il suscita en son temps une vive polémique vous devez vous en souvenir auprès de s...
Regardez vos fiches, et interrogez les premiers secrétaires de l'époque !
Oui, les bandes existent, comme les intrusions dans les écoles. Le phénomène des bandes n'est pas nouveau. Depuis plusieurs années, nous sommes nombreux à avoir alerté les différents ministres de l'intérieur, de droite comme de gauche, par questions écrites, orales et visites de terrain, sur l'émergence de ce phénomène. Le constat des réponses...
Et l'on ne compte pas le nombre de maires du parti socialiste ou du parti communiste qui souhaitaient se faire prendre en photo à vos côtés. C'est aussi tout à l'honneur du Président de la République d'en avoir pris la mesure en venant sur place, à Gagny, le 18 mars dernier. Monsieur le rapporteur, vous avez pris le relais de Christian Estros...
Que ce soit scandaleux ou pas, je ne pratique pas la politique du double langage, dans le XXe arrondissement et dans l'hémicycle ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Avec Patrice Calméjane et Gérard Gaudron, dans nos circonscriptions de banlieue, notamment en Seine-Saint-Denis, nous sommes, monsieur le rapporteur, très intéressés par ...
car quand vous reviendrez dans vos circonscriptions, il faudra expliquer ce que vous avez dit ici. D'ailleurs, nous sommes tous solidaires quand le maire adjoint socialiste de Noisy-le-Sec se fait fracturer la mâchoire, dimanche soir, par une bande de jeunes violents, lors de la fête de la musique de sa commune. Dans un grand quotidien du ma...
Mais, devons-nous, nous aussi, être seulement peinés, ou devons-nous prendre la mesure du problème par une véritable mobilisation ? Il y a quelques jours, nous avions proposé une concertation à nos collègues de gauche de Seine-Saint-Denis comme le proposait d'ailleurs, dans le journal Le Parisien, le président du conseil général. Nous avions...
Cette proposition est malheureusement restée sans réponse. Le président du conseil général de Seine-Saint-Denis n'est d'ailleurs plus dans l'hémicycle, alors même que ce département est l'un de ceux qui sont le plus touchés par ces violences.
Mon collègue Daniel Goldberg m'a invité à venir à La Courneuve. Je lui dis chiche ! Prenons nos calepins à la fin de la séance.
Mais je suis aussi tenté de l'inviter à Aulnay, à Villepinte et à Noisy-le-Sec.
À Aulnay-sous-Bois, mon collègue Gérard Gaudron, stupéfait, a entendu le maire socialiste, qui bloque les crédits de la vidéosurveillance et qui risque de supprimer des postes dans la police municipale, expliquer au ministre de l'intérieur et au Premier ministre ce qu'il avait fait pour lutter contre l'insécurité à Aulnay-sous-Bois.
À Noisy-le-Sec, le maire supprime les crédits de la vidéosurveillance.
Chers collègues, je vous le dis en toute convivialité : en vous entendant, je serais tenté de penser que vous réagissez devant les bandes comme Guy Mollet devait réagir devant les blousons noirs. Sur l'insécurité, sur les bandes, vous en êtes restés à West Side Story ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Vous conviendrez, monsieur le président, que j'ai été interrompu plus d'une fois ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Il faut être particulièrement vigilant. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Mais quand on dit des vérités, cela vous gêne !