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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, tout le monde reconnaît qu'il fallait redécouper les circonscriptions.
Nous l'avons dit nous-mêmes à treize reprises dans cet hémicycle. Seulement, la différence entre vous et nous, c'est qu'avec Jospin on réfléchit mais qu'avec Sarkozy on agit. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Sur cette question, la grande différence entre vous, monsieur le secrétaire d'État, nous, députés de la majorité, et eux, députés de l'opposition, c'est que si l'on avait tenu compte de cette demande en 2000-2001, lorsque Claude Bartolone était au gouvernement, nous n'en serions pas là et je n'aurais pas à intervenir.
Mais c'est au titre d'ancien responsable des élections au sein de ma formation politique d'élu de Seine-Saint-Denis, c'est aussi parce que j'ai participé à ce débat et que je suis de près les dossiers relatifs à l'outre-mer, que j'interviens pour apporter ma part de vérité. Monsieur le secrétaire d'État, vous avez agi avec transparence et en p...
Mais c'est au titre d'ancien responsable des élections au sein de ma formation politique et en tant qu'élu de Seine-Saint-Denis, c'est aussi parce que j'ai participé à ce débat et que je suis de près les dossiers relatifs à l'outre-mer, que j'interviens pour apporter ma part de vérité. Monsieur le secrétaire d'État, vous avez agi avec transpar...
Mes chers collègues de l'opposition, pour éviter le développement de l'antiparlementarisme (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC),
il convient de rappeler que ce dossier a été examiné, avec le concours des préfets,
par nous tous dans chaque département. Que ce soit à la préfecture ou dans le train, nous en avons tous parlé. J'ai été pour la première fois candidat en 1981, dans une circonscription qui comprenait 337 000 habitants ! J'ai été battu
quand Claude Bartolone a été élu et qu'il lui fallait aller à la mairie de Bagnolet pour récupérer des résultats que vos collègues du parti communiste, bizarrement absents de l'hémicycle depuis le début de ce débat,
n'ont pas rappelés.
n'avaient pas rappelés.
Claude, si tu lui en veux autant, il ne fallait pas lui serrer la main à la fête de l'Humanité !
Nous ne nous sommes pas montrés triviaux, monsieur le président !
Je pense respecter votre fonction. Du reste, l'ayant moi-même assurée, je tiens à vous rappeler, sans donner de leçons, que lorsque l'on est président de séance, on se doit à plus de neutralité que vous n'en avez fait preuve tout au long de ce débat.
Votre façon de procéder, monsieur le secrétaire d'État, n'a pas été adoptée en 1988. Cher Daniel Goldberg, je comprends votre impression : vous venez d'arriver et, un peu comme dans une entreprise, le dernier arrivé est le premier sorti
En 1988, le redécoupage des circonscriptions par Charles Pasqua a été étudié à la loupe par Michel Charasse à l'Élysée et le Président de la République d'alors examinait le cas de chacune d'elles.
Monsieur le secrétaire d'État, vous vous êtes montré placide, débonnaire, souvent patient si j'en juge par ce que j'ai entendu au cours de la dernière séance. En effet, entendre un collègue dont je ne citerai pas le nom traiter un membre du Gouvernement de faisan,
sans doute une allusion à la chasse,
Je n'ai cité personne ! ou entendre un autre collègue le traiter de voyou, je ne crois pas que Pierre Joxe ou Jean-Pierre Chevènement l'auraient accepté.
Alors, monsieur le secrétaire d'État, vous avez mené un bon débat. Puisque nous parlons de la Seine-Saint-Denis, j'ai entendu à l'instant qu'avoir un élu de droite dans ce département, c'était une erreur. Moi, je suis tout d'abord un militant. En 1978, neuf députés sur neuf étaient communistes et je n'ai entendu personne, à l'époque, proposer ...