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Les amendements de Éric Raoult pour ce dossier

40 interventions trouvées.

Oui, les bandes existent, comme les intrusions dans les écoles. Le phénomène des bandes n'est pas nouveau. Depuis plusieurs années, nous sommes nombreux à avoir alerté les différents ministres de l'intérieur, de droite comme de gauche, par questions écrites, orales et visites de terrain, sur l'émergence de ce phénomène. Le constat des réponses...

Et l'on ne compte pas le nombre de maires du parti socialiste ou du parti communiste qui souhaitaient se faire prendre en photo à vos côtés. C'est aussi tout à l'honneur du Président de la République d'en avoir pris la mesure en venant sur place, à Gagny, le 18 mars dernier. Monsieur le rapporteur, vous avez pris le relais de Christian Estros...

Que ce soit scandaleux ou pas, je ne pratique pas la politique du double langage, dans le XXe arrondissement et dans l'hémicycle ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Avec Patrice Calméjane et Gérard Gaudron, dans nos circonscriptions de banlieue, notamment en Seine-Saint-Denis, nous sommes, monsieur le rapporteur, très intéressés par ...

car quand vous reviendrez dans vos circonscriptions, il faudra expliquer ce que vous avez dit ici. D'ailleurs, nous sommes tous solidaires quand le maire adjoint socialiste de Noisy-le-Sec se fait fracturer la mâchoire, dimanche soir, par une bande de jeunes violents, lors de la fête de la musique de sa commune. Dans un grand quotidien du ma...

Mais, devons-nous, nous aussi, être seulement peinés, ou devons-nous prendre la mesure du problème par une véritable mobilisation ? Il y a quelques jours, nous avions proposé une concertation à nos collègues de gauche de Seine-Saint-Denis comme le proposait d'ailleurs, dans le journal Le Parisien, le président du conseil général. Nous avions...

Cette proposition est malheureusement restée sans réponse. Le président du conseil général de Seine-Saint-Denis n'est d'ailleurs plus dans l'hémicycle, alors même que ce département est l'un de ceux qui sont le plus touchés par ces violences.

Mon collègue Daniel Goldberg m'a invité à venir à La Courneuve. Je lui dis chiche ! Prenons nos calepins à la fin de la séance.

À Aulnay-sous-Bois, mon collègue Gérard Gaudron, stupéfait, a entendu le maire socialiste, qui bloque les crédits de la vidéosurveillance et qui risque de supprimer des postes dans la police municipale, expliquer au ministre de l'intérieur et au Premier ministre ce qu'il avait fait pour lutter contre l'insécurité à Aulnay-sous-Bois.

Chers collègues, je vous le dis en toute convivialité : en vous entendant, je serais tenté de penser que vous réagissez devant les bandes comme Guy Mollet devait réagir devant les blousons noirs. Sur l'insécurité, sur les bandes, vous en êtes restés à West Side Story ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Vous conviendrez, monsieur le président, que j'ai été interrompu plus d'une fois ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Parce qu'une bande violente est non pas un groupe de potes, mais l'apparition d'un réseau mafieux ; parce qu'une manifestation n'est pas une émeute, et que l'autorisation de manifester librement n'est pas le droit de tout casser et de tout saccager ; parce que la violence dans l'école est un phénomène qui peut faire basculer une société, il est...

Elle mériterait d'ailleurs de l'être à l'unanimité. Chers collègues socialistes, si vous voulez un jour gagner les élections, votez cette proposition de loi, ou vous resterez dans l'opposition dans les années qui viennent,

car si Lionel Jospin disait avoir été naïf sur l'insécurité, nous, nous ne voulons pas l'être ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Madame la ministre d'État, je vais vous faire une confidence : je connais bien Delphine Batho, c'est une élue de terrain. Élue de l'opposition, elle est aujourd'hui commise d'office, mais elle a eu, avant cela, une longue expérience. À la région Île-de-France, elle était collaboratrice d'un vice-président chargé de la sécurité auquel j'adres...

elle a fait son intervention d'élue de l'opposition ; elle a parfois un peu tronqué certaines déclarations je ne suis pas persuadé que le procureur de la République en Seine-Saint-Denis soit défavorable à ce texte

ni que tous les syndicalistes policiers qu'elle a cités pourront confirmer l'ensemble de leurs propos. Je ne rappellerai qu'une chose à Delphine Batho : samedi soir, ceux du 212 étaient face à ceux des Tilleuls, ils se sont regardés, et il y en a eu un qui a sorti son pistolet et qui a abattu Mehdi, dix-sept ans. Je serais tenté de proposer à...

Cette proposition de loi pourra être utile en fonction de ce que nous dirons durant ce débat, et selon la façon dont elle sera appliquée. Elle est constitutionnelle parce que la sécurité est une liberté. Gilbert Bonnemaison est le premier à avoir écrit sur le problème des bandes, son rapport s'intitulait : Face à la délinquance : répression, pr...

Nous avons écouté Delphine Batho, elle a du talent. Mais elle remplace une personnalité qui avait fait des propositions fortes, suggérant par exemple, dans certains cas, d'envoyer l'armée pour surveiller les jeunes ce qui ne devait pas être tout à fait constitutionnel. (Sourires sur les bancs du groupe UMP.) Et, parmi les ministres de l'inté...

Nous, Delphine, nous ne voulons pas être naïfs ! Tout ce qui pourra permettre de lutter contre les bandes et de mettre fin aux intrusions dans les établissements scolaires ira dans le bon sens. Malgré toute la sympathie que je porte à celle qui était ce soir la députée socialiste commise d'office contre le texte relatif aux bandes violentes, ...

le groupe UMP repoussera cette exception d'irrecevabilité qui n'est ni exceptionnelle ni recevable. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) (L'exception d'irrecevabilité, mise aux voix, n'est pas adoptée.)