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Les amendements de Eric Berdoati pour ce dossier

14 interventions trouvées.

Il m'arrive très rarement d'être en accord avec mon collègue Jean-Pierre Brard. (Sourires.) J'ai bien écouté son intervention et, exceptionnellement, j'adhère à ses propos relatifs au premier amendement dont nous avons débattu.

Je suis toutefois assez sensible à l'amendement que vient de présenter Brigitte Barèges. On ne peut pas faire fi du besoin que peut ressentir un être humain, à un moment ou un autre de sa vie, de connaître ses origines et d'en savoir plus sur le moment singulier de sa naissance. Toutefois, la rapporteure a fort justement dit qu'il était proba...

L'abandon des recherches est bien souvent lié aux difficultés rencontrées plus qu'à un véritable revirement quant au désir d'en savoir plus. Le contexte psychologique et administratif est tellement difficile qu'il pousse parfois à renoncer. Il ne s'agit donc pas systématiquement d'un choix réel et spontané.

Si je souscris aux propos de Mme Adam, je me demande en quoi l'amendement tel qu'il est rédigé permettra de régler le problème qu'elle soulève, puisqu'il n'impose pas d'utiliser le fichier concerné. En effet, il est proposé que « les enfants pour lesquels aucun projet d'adoption n'est formé ou susceptible d'être formé plus de six mois après leu...

Ma collègue Patricia Adam est sans doute plus experte que moi dans ce domaine, mais il me semble qu'il pourrait être intéressant de sous-amender l'amendement n° 26 rectifié, auquel il ne manque qu'un élément de contrainte pour être efficace. Le fait que les enfants soient inscrits dans un fichier dédié n'est pas suffisant pour atteindre l'objec...

Contrairement au début de la discussion, nous avons ici un point de désaccord. Si j'en crois les textes, la kafala, quel que soit son statut, n'est pas reconnue par le droit français.

Je n'en tirerai pas les mêmes conclusions que vous, monsieur Brard. Nous devons assumer nos responsabilités. Il convient de rejeter cet amendement non parce qu'il est présenté par des collègues de l'opposition, mais parce que, implicitement, en l'adoptant, on reconnaîtrait le principe de la kafala dans notre droit puisque, comme l'a rappelé M....

M. Goasguen a assez bien résumé ce que je souhaitais dire, aussi n'en rajouterai-je pas. Tout à l'heure, une de nos collègues s'est émue de ce que Mme Barèges prenait un cas précis pour essayer de justifier une thèse. C'est l'arroseur arrosé ! Comme la kafala suscite certains problèmes, il faudrait changer notre droit, nous dit-on. Moi, je res...

Je veux tout d'abord m'associer aux félicitations qui ont été adressées à Michèle Tabarot, présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation et rapporteure de ce texte. Je voudrais demander à nos collègues du groupe SRC de bien vouloir souffrir que, s'agissant des principes, nos avis divergent, ce qui ne signifie pas pour ...

Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, monsieur le président de la commission spéciale, madame la rapporteure, j'ai souvent été amené, dans ma courte expérience parlementaire, à prendre des positions en fonction de mes convictions, de mes valeurs personnelles ou des valeurs collectives que je partage avec d'autres.

Je ne suis pas un spécialiste du sujet dont nous débattons aujourd'hui, mais je sais qu'il touche à l'intime conviction de chacun d'entre nous.

La problématique de la vie de l'enfant, de la filiation, de la possibilité de partager une vie transcende complètement l'ensemble des clivages et des schémas traditionnels de réflexion, de pensée, l'ensemble des problématiques auxquelles nous sommes confrontés au quotidien dans l'exercice de nos mandats. J'avais préparé une intervention struct...

je préfère vous livrer quelques réflexions que m'inspire ce texte. S'il est un sujet qu'il faut considérer non en tant qu'adulte mais d'abord, comme l'a indiqué tout à l'heure Mme la rapporteure, en partant de l'intérêt de l'enfant, c'est celui-ci. Nous avons eu, dans cet hémicycle, des débats sur la problématique du mariage homosexuel et de ...

Mon cher collègue, ne croyez-vous pas qu'il soit parfois préférable de donner libre cours à ses convictions plutôt que de lire un papier préparé par un collaborateur, qui peut vous conduire à prendre des positions bien éloignées de la hauteur à laquelle nous devrions situer nos débats ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)